Où étudient les filles dans l'enseignement supérieur ?
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Où étudient les filles dans l'enseignement supérieur ?
Où étudient les filles dans l’enseignement supérieur?
Si 55% des étudiants sont des étudiantes la féminisation des filières d’enseignement supérieur reste très inégale. Ainsi, lemd1004-criteres.1298390768.jpegs femmes sont majoritaires à l’université avec plus de 59% des effectifs toutes filières confondues mais ne sont qu’un peu plus de 40% dans les IUT, un peu moins de 43% en classes préparatoires et un peu plus d’un quart dans les écoles d’ingénieurs. Où leur nombre est même en baisse puisqu’elles étaient 26,6% en 2009. En BTS, elles représentent un plus de la moitié des effectifs mais sont largement plus nombreuses dans les services (69%) que dans la production (41%). A l’université si c’est en langues (75%) qu’elles atteignent la proportion la plus importante, elles sont également les plus nombreuses dans les disciplines les plus prestigieuses que sont la médecine-odontologie et le droit (près de 65%) alors qu’elles sont très minoritaires en sciences fondamentales (30%).
Les sciences toujours boudées
En dépit de toutes les campagnes de promotion comme «Tu seras ingénieure», les femmes restent bien à l’écart de la plupart des filières scientifiques, médecine et biologie exceptée. « En DUT informatique, nous étions trois femmes sur cinquante élèves, se souvient ainsi Juliette. Aujourd’hui en MIAGE (méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises), nous sommes quand même 7 sur 27. Pour moi l’informatique était un choix naturel mais je dois admettre que mes deux parents sont informaticiens. » Un désamour qu’on retrouve en prépas où les femmes sont très majoritaires en lettres (75% !) et en économie (55%) mais seulement 30% en sciences.
Les doctorants sont d’abord des hommes
Dernier phénomène intéressant, alors que les filles sont largement majoritaires en licence et plus encore en master, elles sont largement minoritaires en doctorat (42%). Le phénomène est particulièrement impressionnant en droit ou médecine où elles représentent respectivement 65% et 66% des premiers cycles, 67% et 59% des masters sont seulement 48% et 49% des doctorants. Mais on le retrouve dans pratiquement toutes les disciplines.
La part des filles filière par filière :
Ecoles paramédicales 83%
Ecoles sociales 80%
Langues (licence) 74%
Lettres-SHS (licence) 71%
Ecoles littéraires et journalisme 69%
Médecine (premier cycle) 66%
Droit-sciences politiques (licence) 65%
Université 59,2%
ENSEMBLE 56%
Ecoles d’architecture 53%
BTS 50,8%
Management 48%
Classes préparatoires 42,7%
DUT 40,3%
Sciences 39%
Ecoles d’ingénieurs 25,5%
Source: DEPP, «Filles et garçons sur le chemin de l’égalité, de l’école à l’enseignement supérieur», 2010
Mais alors pourquoi, plus que jamais, les filles choisissent-elles certaines filières et les garçons d’autres?
Et si c'était tout simplement une question d'affinité ? Peut-être que ça intéresse moins les filles de faire de la recherche en mathématiques ou physique, et qu'au contraire, ça les intéresse davantage de travailler dans le social (instinct maternelle ? même si d'après mon prof de philo de terminale, ça n'existe pas ^^) . Après, j'dis ça, j'dis rien, je voudrais pas passer pour un mec un peu sexiste.
Camille Machin- Messages : 125
Date d'inscription : 25/05/2010
Age : 36
Localisation : Montigny le Bretonneux
Re: Où étudient les filles dans l'enseignement supérieur ?
Non, pour ma part, je suis assez d'accord avec toi. Mais je tiens à nuancer mes propos.
Effectivement, il y a surement une part d'"affinités" en fonction du sexe; est-ce que c'est lié à nos gènes ou pas ? bonne question.
Ensuite il y a une influence sociale traditionnelle. De tout temps, on a parlé d'instincts maternel (pour reprendre tes dires) et d'infirmières plutôt que d'infirmiers; et donc de profession "pour" les femmes et des métiers "pour" les hommes.
Reste à savoir le % de ses différentes raisons. Honnêtement, je tablerais sur un 50/50. Comme a pu le dire Kant (je crois que c'est lui), l'être humain est un animal politique. La part d'influence sociétal le dirigeant serait donc aussi forte que ses prérogatives intrinsèques ?
Effectivement, il y a surement une part d'"affinités" en fonction du sexe; est-ce que c'est lié à nos gènes ou pas ? bonne question.
Ensuite il y a une influence sociale traditionnelle. De tout temps, on a parlé d'instincts maternel (pour reprendre tes dires) et d'infirmières plutôt que d'infirmiers; et donc de profession "pour" les femmes et des métiers "pour" les hommes.
Reste à savoir le % de ses différentes raisons. Honnêtement, je tablerais sur un 50/50. Comme a pu le dire Kant (je crois que c'est lui), l'être humain est un animal politique. La part d'influence sociétal le dirigeant serait donc aussi forte que ses prérogatives intrinsèques ?
Flo- Messages : 159
Date d'inscription : 18/05/2010
Age : 35
Localisation : Montigny le Bretonneux
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